Stoupi, de son vrai nom Jefferson Milien, est né à port-au prince au sein d’une famille religieuse. Dès son plus jeune âge, faire de la musique a été toujours son plus grand souhait, mais faute de moyens, il n’a jamais pu matérialiser son rêve. C’est en arrivant au canada, qu’il a fait le pont entre son rêve et sa réalité en intégrant une école de musique. Il a intégré le rap par rapport à son environnement, un groupe de son quartier, Les Indijen Soldiers, groupe qu’il finirait par intégrer au fil du temps. Il assistait les répétitions chaque après-midi et aussi du coup apprendre beaucoup de chose du rap.
Comme motifs pour lesquels il rappe, Stoupi nous fait savoir il le fait avant tout pour exprimer mes sentiments, pour dénoncer toutes formes de discrimination sociale. D’autre part, ils portent la voix de ceux et celles qui ne peuvent pas s’exprimer dans la société. A travers sa dernière musique, on voit en lui un défenseur des droits de la femme. Il a fait ce choix, selon ses dires, parce qu’il réalise dans notre société, les femmes ont presque peu de valeur. On les utilise, on les maltraite sous différentes formes. En effet, elles n’ont aucune protection sociale.
Pouki Se Li est une histoire inspirée d’un fait réel d’une fille qui est une connaissance de l’artiste qui vivait cette situation. Son plus grand souhait est de conscientiser le plus de personnes possible et d’avoir le plus de succès possible. En ce moment, l’artiste travaille sur différents projets et le public aura bientôt des nouvelles. Au cours de sa carrière, il aimerait représenter Haïti partout dans le monde afin qu’il devienne un messager pour la jeunesse haïtienne. Il rêve d’une musique haïtienne, qui voyage à travers le monde. Pour lui, Il faut plus d’encadrement pour les artistes haïtiens. Bref, supporter la musique haïtienne, quel que soit la tendance.