Tout de suite après le carnaval débute la période du rara, une musique typiquement haïtienne inspirée du vaudou et née de la rencontre des premiers esclaves avec les populations indigéniste. Chaque année Dans toutes les sections rurales du pays particulièrement à “Léogane” réputé pour son rara à l’haïtienne, des foules de gens célèbrent le Carême, sortant du mercredi des Cendres jusqu’au dimanche de Pâques, au rythme du rara qui trouve son inspiration dans le vaudou haïtien. Malgré les diverses amalgames que les occidentaux on fait à son sujet dès qu’on parle de la culture haïtienne, le vaudou occupe une place importante et peut considérer comme l’un des éléments clés de cette culture.
En effet, Tout comme dans le vaudou, les paroles entonnées dans les raras ont pour objectif d’instruire la communauté sur ce qui est bon, critique les mauvaises choses de la société ou qui mérite d’être amélioré Le rara est un héritage sacré des Tainos qui habitèrent l’ile avant la colonisation. Même si, on n’accorde que peu d’importance à cette fête, elle attire pas mal de foule dans les régions phares où l’on y célèbre encore. Que l’on accepte ou non, Le rara occupe une place importante dans la paysannerie haïtienne, dans la culture haïtienne d’une manière générale… Une véritable fête rurale à l’occasion de laquelle les familles d’une même localité partagent leurs émotions et expriment leurs frustrations. N’est-ce pas l’une des fêtes typiquement haïtiennes ? Pourquoi toute cette négligence de la part de l’Etat haïtien pour cette fête ? Le rara ne peut-il attirer de milliers d’étrangers sur le sol haïtien en matière du tourisme ?
Kevin