Le prochain titre de Roody Roodboy créé déjà la polémique

Roody Roodboy est déjà au cœur des débats sur la toile après l’annonce de la sortie de son prochain titre. “Manch”, un morceau qui sera en collaboration avec participation de Franco Love et de Deep Act, n’est pas très apprécié par la plupart des internautes et suscite déjà beaucoup de commentaires.

Sur son Compte IG, Mikaben, dans une publication fait appel à la non violence pour Haïti. « Ayiti pa bezwen vyolans. Ayiti bezwen limyè. Simen limyè. Pa simen vyolans». Toutefois, l’interprète de “Ayiti se” n’a pas indexé directement RoodyRoodboy. Mais le message fait quand même allusion au refrain du prochain morceau de l’artiste. Les fans de Roody Roodboy ont eu droit à un avant-goût du titre en question sur le compte IG de l’artiste. On s’attend déjà à un Rap hardcore et pas trop recommandé aux oreilles sensibles. “Manch”, qui fait référence à une arme, dévoile en effet le mode de vie dans les ghettos, comme dans l’ancien hit “Blók Pam” de Roody gravé sur son premier album : Fòk tèt ou la.

Le CEO de GBME n’a pas attendu pour répliquer, et une réplique pour le moins tranchante. « Ma réalité est différente de la tienne, explique l’artiste. Tu peux chanter Haiti, comme tu l’entends, comme tu le vit avec ses beaux paysages tout en sachant que ce sont des poésies . Mais pour moi, ce sera le contraire.Mon père a été assassiné, il a reçu 7 balles.Je suis une victime de l’insécurité. ». Le fils de Cité Militaire a en effet perdu son père dans des conditions tragiques. Ce qu’il avait relaté dans le morceau “Inosan”.

«Je ne fais pas la promotion de la violence. Je décris tout simplement la réalité telle qu’elle est», continue-t-il. Roody Roodboy entend dire tout haut ce qui ce passe dans les ghettos et des zones dites de non droit. La situation à laquelle bon nombre d’haïtiens font face au quotidien à cause de l’insécurité.

Pour conclure, Roody Roodboy promet déjà à ses fans que ce morceau sera un Méga Hit. Sa sortie est prévue pour la semaine prochaine. Il n’est que d’attendre.

Luc DUFRESNE