De la ruelle Roy passant à Magloire Ambroise, Bas peu de chose et place Jérémie, des graffistes s’activent à peindre les murs avec leur art. Le centre-ville a bien accueilli la 3ème édition du Festi Graffiti ayant pour thème “Réinventer l’espace public”.
L’expression artistique était quasiment absente dans les rues de la capitale trop souvent occupées par des tas de déchets. Ainsi, le Collectif pour la promotion des arts urbains et de l’art contemporain (CPAUC) a jugé nécessaire de refaire l’image des espaces publics avec des peintures, des arts visuels et des graffitis. Plusieurs artistes, graffistes haïtiens ont apporté leur contribution à ce projet. Le but c’est d’inciter les gens à la réflexion tout en donnant un autre visage aux recoins de la capitale. Les passants notamment les écoliers ont eu droit à quelques notions sur le graffiti par les artistes.
Ou di w renmen HipHop/Rap epi w pa janm pase bay atis kap fè grafiti yo respè an.
Grafiti se youn nan baz HipHop/Rap lan genyen wi.
M preske rive nan magloire Ambroise lan @Festigrafitti— #KotKòbPetroCaribeA (@BosalWist) 20 septembre 2018
«Ou di w renmen HipHop/Rap epi w pa janm pase bay atis kap fè grafiti yo respè an. Grafiti se youn nan baz HipHop/Rap lan genyen wi», peut-on lire sur le compte Twitter @BosalWist, un reporter. À rappeler que des groupes comme Barikad Crew, RockFam, C-Projects pour ne citer que ceux-là ont donné une importance capitale aux graffitis qui permettaient de les identifier.
Le graffiti est donc un aspect non négligeable de la culture urbaine. Les organisateurs du festival ont pour objectif de “Propulser le graffiti dans le panthéon artistique haïtien”.
Luc DUFRESNE